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« Le tourisme n'est pas l'art de soutirer à l'étranger le maximum d'argent en un minimum de temps; c'est l'art de recevoir son hôte selon la tradition marocaine. »
(S.M. Hassan II)

Avec Amina, c'est une génération de courtières qui se perpétue. En effet, elle reprend le flambeau des mains de sa mère, et garde le cachet traditionnel, tout en innovant par des coupes audacieuses et son choix des tissus.

Ses tenus sont résolument "Haute couture" et modernes. Elle a représenté le Maroc lors de manifestations internationales : Out of Africa, dallas, Congrès des sessions de l'Organisation mondiale des douanes, le Temps du Maroc, au Carrousel du Louvre avec Yves Saint Laurent, Caftan 2000 à Casablanca avec Jean-Paul Gaultier. Ses modèles ont été portés pas des tops models telles Estelle Hallyday, Christele Sanit Louis Augustin...

Avec elle, on est loin de l'image stéréotypée de la femme arabe. Elle n'hésite pas à transformer le caftan en tenue très suggestive, jouant sur les fentes, les décolletés boutonnés bas, les transparences, les impressions, transformant tour à tour la femme en panthère, zèbre, ajoutant des fourrures à ses djellabas, faisant resplendir la femme par la chatoyance des tissus.






La riche histoire du Maroc où se mêlent cultures d’Orient et d’Occident, ne peut rester ignorée si l’on veut voyager dans ce pays qui connut une civilisation brillante, notamment sous les Mérinides et les Saadiens.

La mythologie participe à sa naissance: le géant Atlas, dont le nom est resté attaché aux massifs montagneux, eut des filles: les Hespérides ou les « Nymphes du Couchant». Elles habitaient au bord de l’Océan, à l’extrême Occident, et veillaient sur le «jardin des Hespérides» où poussaient les pommes d’or, fruits d’immortalité. Venu jusqu’ici, Hercule, le célèbre héros, populaire par ses douze travaux, laissa un souvenir de son passage en dressant de part et d’autre de la méditerranée les fameuses colonnes qui portent son nom. Ce sont le rocher de Gibraltar et le mont Acho. Le géant Antée, fils de Poséidon (dieu de la mer) et de Gaia (déesse de la terre), habitait aussi cette terre extrême; il contraignait les voyageurs à lutter contre lui; après les avoir tués, car il était invulnérable, il ornait de leur dépouille l’autel de son père. Antée tirait sa force de la terre, ‘sa mère. Aussi, Hercule l’étouffa dans ses bras en le soulevant de terre; ce qui coupait Antée de sa source de vie. Il serait enseveli à M’Soura. Sa femme Tingis eut avec Hercule un garçon, Sophax; celui-ci fonda en l’honneur de sa mère la ville de Tingis (Tanger).


La préhistoire
Le Maroc fut peuplé dès les temps les plus anciens. Ses habitants, proches de l’homme de Néandertal, vivaient dans un paysage de vaste savane tropicale humide, parmi de grands mammifères: éléphants, hippopotames, rhinocéros, lions, autruches, ours, etc. C’est au musée de Rabat que sont recueillis les outils de pierre, mais aussi les ossements humains découverts par les archéologues, notamment dans la grotte du Pigeon (région d’Oujda) occupée de 100 000 à 40 000 ans avant notre ère. Puis peu à peu le climat change; il se produit un assèchement qui fait du Sahara un désert isolant le Maroc.

Au néolithique: peuplement et monuments berbères
Vers 2 000 av. J. -C. apparaissent des habitants vivant en tribus indépendantes: les Berbères. Leur origine est assez mal connue. ils semblent former une famille linguistique plus qu’ethnique; on distingue cependant trois groupes: les Masmouda, les Zénètes et les Sanhaddja. Les Berbères constituent le fond de la population marocaine, habitant dans les montagnes du Rif et de l’Atlas, et dans les régions présahariennes.

On date du début du 11e millénaire avant notre ère un certain nombre de documents mégalithiques, tels que les dolmens et menhirs de la région de Tanger, le cromlech de M’Soura (près de Larache), et l’ensemble de gravures rupestres représentant des chasseurs, des animaux, mais aussi des armes et des motifs géométriques. Les plus beaux ensembles se trouvent dans le Sud à Foum el-Hassan dans le djebel Bani, dans la vallée de I’Ourika au djebel Yagour, et à Figuig.

Phéniciens et Carthaginois
Aux IX et Ville s. av. J.-C., les navigateurs phéniciens, originaires de la Syro-Palestine, fondent des comptoirs sur le littoral: Melilia, Ceuta, Lixus... Ils sont relayés trois cents ans plus tard par leurs descendants, les Carthaginois, qui prennent le contrôle des établissements puniques et créent de nouvelles colonies. C’est d’ailleurs un navigateur carthaginois, Hannon, qui entreprend vers le milieu du V s. av. J.-C. un fameux Périple. Il franchit les Colonnes d’Hercule et longe la côte atlantique du Maroc jusqu’à la Guinée.

Au début du XXe s., les sultans ont perdu toute autorité et le pays sombre dans l’anarchie. Les tribus se révoltent contre l’influence européenne. En effet, lors de la conférence internationale d’Algésiras (Espagne) en 1906, les grandes puissances garantissent l’indépendance du sultan, la liberté économique et l’égalité des signataires dans leurs prétentions sur le Maroc. Mais, le partage du pays a déjà été décidé, en 1904, entre l’Espagne et la France.

A la suite de l’assassinat, le 30 juillet 1907, de neuf ouvriers européens, dont trois français, qui travaillaient à la construction du port de Casablanca, la France envoie un corps expéditionnaire. Moulay Abd el-Hafid dénonce l’ingérence étrangère, dépose son frère et se fait proclamer sultan. Il s’établit à Fès, mais est lui aussi débordé, et se retrouve prisonnier, car les troupes berbères l’accusent d’avoir vendu son pays à la France.

Après la signature de ce traité à Fès, le 30 mars 1912, Moulay Abd el-Hafld est déposé à son tour par son demi-frère Moulay Youssef. Le 27 novembre de la même année, l’Espagne signe la convention de Madrid, par laquelle elle instaure le protectorat sur le Nord du pays et le Sahara.
La souveraineté du sultan est maintenue et sera rétablie effectivement par le premier résident général, dépositaire des pouvoirs du gouvernement de la République française au Maroc, qui débarque à Casablanca le 13 mai 1912.

Louis-Hubert Lyautey (Nancy 1854-Thorey 1934) oeuvre de 1912 à 1925 à mettre en place le protectorat français au Maroc afin d’élever le pays au niveau d’une puissance réelle. L’un de ses grands principes est de respecter la civilisation islamique et les coutumes locales. Il mène de front la pacification militaire et le développement technique du pays. Les régions sont mises en valeur par la construction de routes, de ports, de services d’hygiène, d’écoles, mais aussi par l’exploitation des terres et des mines, la restauration des monuments et la construction de villes modernes. Il fait travailler des équipes d’artisans qui sauvent les palais et, ainsi, relance l’artisanat. Enfin, il établit la capitale administrative à Rabat, à la fois pour des raisons stratégiques et commerciales. Il choisit Casablanca comme pôle économique et industriel et y fait construire un grand port.

L’oeuvre de pacification n’est cependant achevée qu’en 1934, car des mouvements insurrectionnels ont été fomentés dans le Sud par El-Hiba, dans le Nord par Raisouli et dans le Rif par Abd el-Krim. C’est à cette époque que l’Espagne occupe effectivement le Sahara. Le protectorat franco-espagnol partage le pays en deux zones d’influence.

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